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Über die Wörter das Gefühl




A Arno, l'ami poëte



I am glad you were courageous enough to let your pen roll on the paper again. Writing words can hurt. Writing poetry always leads to salvation. In every explored verse or rhyme there is a way guiding to absolute freedom. Find the peace of writing. I love you very much.


Préface d'ArnO K.




Quand j’ai rencontré Guðrún pour la première fois, c'était à Paris, tout près du quartier de la Bastille. Le lieu : un bar quelconque, orné comme il se doit de posters démodés en tous genres, publicités, concerts terminés depuis des lustres. A croire que Paris restera à jamais nostalgique d’un passé douteux. Bref… la rencontre n’était pas fortuite, puisque nous savions d’emblée, sans nous connaître, que nous avions quelque chose en commun : la même ex-petite amie, à laquelle nous portions tous deux un attachement particulier et qui était évidemment présente ce soir-là. Je dois bien reconnaître que je ne me rappelle pas exactement l’entame de la discussion, ni son prolongement, sinon que nous avons abordé à un moment ou à un autre le thème de l’écriture. Peut-être l’ambiance était-elle plus propice aux interconnexions sentimentales qu’à une banale discussion de comptoir. Ce qui somme toute n’était sûrement pas plus mal, car nous fermions ainsi la porte à certaines divergences qui auraient pu être rédhibitoires. Bien sûr, au milieu de tout cela, un goût que nous partageons pour la rêverie et la beauté. Plus tard, autres péripéties, autres confidences, autres connexions. Et aujourd’hui ce recueil. Une belle avancée, un premier résultat.

L’oeuvre est au diapason de son auteur : touche à tout, inclassable, passionnée, l’âme vagabonde, jamais rassasiée, avide de connaissance. Nous volons en rêve, en imagination, comme ces papillons blancs, d’amantes en amants, d’incertitudes en expériences, de désirs en douleur, de sensualité en amour. Métaphore voulue d’une époque baroque ? Instabilité générationnelle ? Ça y ressemble presque. Non pas écho d’une jeunesse désabusée, souquante et stérile, entendons-nous bien, mais plutôt d’une tranche de population qui ancrée dans son temps (Guðrún est passionnée de nouvelles technologies), n'oublie pas son héritage.

Cette poésie, forte, sensuelle (comprendre sans ambages : faisant appel aux sens, à tous les sens) révèle une passion à fleur de peau ou de papier. A contre-pied de « A chaque vers… », ni paresseuse, ni légère.
Seulement une envie folle d’être on tune, d’avoir accès aux autres, de les comprendre et d’en être compris. De briser ce « Silence ». De faire naître l’amour ou de faire l’amour, ce thème incessant qui dans son achèvement ne traduit en façade que solitude et tourment. Lui qui ne nécessite pas plus qu’une simple attraction, une envie, un regard, un toucher, un baiser « électrique ». Lui qui représente simplement ce moment où nous pénétrons dans le domaine privé des rêves et des mots. Un idéal de sons et de sensations. Et toujours ces papillons…

Dommage qu’il faille attendre ces moments-là. Peut-être un jour serons-nous assez sages pour que cet état de rêve éveillé devienne la vraie vie, où nous oublierons les conflits, les vexations, les peines pour garder seulement la compréhension et l’amour. En attendant nous devrons nous contenter de « Partitions ». Ce n’est déjà pas si mal, c’est la preuve que tout n’est pas perdu et que la voie existe. Si le noir côtoie le blanc, si l’anglais mystifie l’italien, si l’unité pèse sur l’ensemble, si l’amour survit à l’affliction, alors, tout n’est pas perdu.
Mais attention lecteurs, ne comptez pas sur moi pour puiser dans le texte des exemples tout faits, des morceaux bien choisis, des tirades légères et de vous résumer, hérésie suprême, facilité bannie, l’ensemble de ces textes en une litanie. L’envie ou la folie vous guideront sans peine au travers de ce texte vers votre ressenti. Veuillez m’excuser si je n’épluche pas les vers, le préfaceur aussi est paresseux mais surtout chacun y trouvera ce qu’il veut bien y chercher...

Car plus que des poèmes, Guðrún nous livre ses amours, réelles et vécues ou métaphysiques et intangibles, pour les hommes, les femmes, le vent, la vie, les langues, la beauté… la poésie. À nu, pudique sans l’être, le poète offre ces quelques moments d’intimité. Sachons en profiter et les apprécier à leur juste valeur. Parcourons doucement cette tour de Babel construite pour nous, une tour que jamais Dieu, dans son infinie intolérance, ne viendra déranger. Egarons-nous dans ses méandres, visiteurs indélicats et attendus, observateurs, acteurs de la scène qui nous est offerte. Caressons un moment ce mouvement délicat qui nous mène et nous enchaîne, car si tout n’est pas source de gaieté, si la vie est jalonnée d’épreuves, de déceptions et de remises en question auxquelles Guðrún n’a pas échappé, ce que nous pouvons sentir, ces épreuves sont malgré tout autant de pierres qui serviront pour continuer l’édifice et nous mener plus haut, vers un point de vue d’où nous contemplerons fatigués et ravis l’étendue du chemin, les méandres de nos routes et leurs intersections, autant de rencontres, de personnes, de souvenirs, où nous laisserons le vent laver nos larmes et nos vies, d’où nous écouterons le chant du monde pleurer et rire. Rire surtout, car si la mélancolie s’extériorise parfois au détour d’un vers, nous devons la laisser là, figée et superbe, pleurer un peu peut-être, un instant fugitif, puis continuer, aller au-delà pour se fondre dans la sérénité de l’ensemble. Si vos sens sont submergés, tiraillés, laissez faire, diluez un peu.
Il n’y a pas de lignes à suivre, rien d’imposé. Ouvrez la page 12 et allez page 4, la route est la même et pourtant différente. Vagabondez sans contraintes, découvrez par vous-même, ouvrez-vous à tout, acceptez la mixité, sans elle la saveur est limitée… voilà ce que nous dit Guðrún dans ce recueil.

Guðrún rejoint les hommes et les rassemble autour des sentiments qui sont autant les siens que les nôtres.




I
_Amanti_



Non sai della mia vita
Ormai io
Della tua.
Chi siamo ? Chi amamo da vero ?
Lo sai ?

Vedo farfalle bianche
Che si disperdono
Tutto attorno al mio corpo
E anche dintro...

Scrivo per te
Scrivo per noi
Per tutti gli amanti della vita.


II
_Image par image_



Ton sourire,
Image par image,
et ta bouche,
au ralenti.
J'étire...
L'envie de n'être pas sage...
Mes yeux louchent,
Une image-clef ici.
Ma langue glisse,
Baiser embarqué
Le long de ton corps nu.
Tendre esquisse,
D'un homme un peu blessé
Qui t'a déçu ?


Image par image
Ton sourire,
Et ton oeil,
En gros plan.
Un mirage, qui sait ? Un délire ?
Un instant !
Une image arrêtée
Sur tes lèvres offertes
Un baiser.
Et tes mains abîmées
Sur ma peau découverte :
Le monde entier !


III
_Da vorne und herum_



Ich mag wenn ich reise
Ohne Ziele
Ohne Grenze
Liebe Europa
Ich mag wenn ich reise
Ohne Ziele
Alleine oder mit Kumpeln
Genau wie es kommt
Die Welt
Genau wie sie ist
Da vorne und herum
Wenn man nicht mehr weiß wohin ?
Links ? Oder rechts ?
Ost ? Oder West ?
Norden oder Süden ?
Egal
Der Mond scheint
Der Wind schaukelt uns
Und manchmal der Kälte
Schenkt einen süßen Kuß
Ô ! Wie schön angenehm
Hab’ich mich wohl gefühlt
Quer durch die Karlsbrücke
Unsere Seelen
Genau wie sie sind
Da vorne und herum


IV






V
_Wise_



You lost your soul
Many years ago
Spinning around
Grinning like the Cheshire Cat...
Today, considering the whole
You realise that you took the wrong way
No friend, no dream, and no philosophy
Half of your life away.
You thought it heroic
Not to judge
You thought it logical
Not to pray
You obviously think that you are wise
Now
I'm begging : give a definition for it ! Wise ?
Rejecting the Good and the Bad
- Admitting they are multiple-
You forgot to look for your Good and your Bad
And in a way you know
You lost the very sense of your own life.


VI
_Vers de terre_



Souvent les vers de terre
Se tortillent en tous sens.
On les coupe, les libère,
Et les voilà qui dansent.
Et ces vers de papier
Qui n'ont ni queue ni tête
Ces vers d'éternité
Qui rongent le poëte,
Il l'enlacent et le serrent,
L'empoisonnent à demi,
Ces affreux vers de terre
Vont lui voler sa vie !




VII
_Electrique_



Electrique
J'ai rêvé
Que tu me prenais là.
Un long fougueux baiser
Sans réfléchir, sans voix
Juste nos corps aimants
Electromagnétiques
Juste nos lèvres
Vibrant.
Ni désir ni plaisir
Juste
Une attraction folle
Juste
Une paix quantique
Agitée
Et frivole
Equilibre bien sculpté de nos âmes en mouvement
Nos armures sont là qui s'envolent
Et qui jurent que : « Céder? Jamais ! »
Jamais encore ci-bas.

Pourtant nos corps s'allègent,
Pourtant nos peaux se croisent,
Electrique
J'ai rêvé que tu me prenais là.


VIII
_A chaque vers..._



A chaque vers créer un monde
Voilà la clef de la paresse
La plume légère
Et l’amour obstinément
Verse des papillons
A l’intérieur de moi.


IX
_Chrysocolle vampire_



Tes yeux vampire vert
Se posent azulite
Et rôdent
Sur mon visage.
Hypnotique
Amazonite
Mon âme se perd sur tes rivages
Tes lèvres
Je ne suis plus que sève
Et tes dents
Et je coule vers toi
On dirait que tu rêves
Ou que tu n'entends pas
Possédé ?
Un jour j'infiltrerai
Chrysocolle vampire
Et tes lèvres
Et tes dents.


X
_Wahrheit_



Die Wahrheit,
Wie der letzte Messerstich im Herzen...
Ich liebe Dich durch jede Frau, die Dich liebt.
Ich vergesse Dich durch jeden Mann, der mich liebt.
Ich hasse Dich in jeder Frau, die Du liebst.
Ich hasse mich in jedem Mann, den ich liebe.
Meine Welt für uns war so schön...
Meine Welt ohne Dich ist schrecklich.
An die Einsamkeit war ich schon gewöhnt
Aber die Einsamkeit ohne Dich ist unerträglich.


XI
_Silence_



J'aurais voulu te dire
Les mots qui dansent dans ma tête
Comme des papillons dans tes cheveux
J'aurais voulu te dire
L'étrange sensation, la fête
Dans mon coeur abîmé, creux.

J'aurais voulu te dire
Et je l'ai dit cent fois
Sans voix
M'as-tu donc entendue ?

J'aurais voulu te dire et voler un baiser
Je me suis tue
Et
J'ai pleuré.


XII
_Farfalle bianche_



Dove sono passate le farfalle bianche ?
Non le vedo di più
I recordi falsi non mi servono
Ti vuoi immaginare, solo e pensivo
La vita è bella se è compartita
Io sola pedriccio, l'amore non si guarda
Per se tan longo...


XIII
_Carpe diem_



Carpe diem...
Cueille le jour,
Carpe diem...
Et la nuit ?
Carpe diem...
Le jour est une fleur
Carpe diem...
Qui fleurit,
Carpe diem...
Si je cueille le jour,
Carpe diem...
Il flétrit ?




XIV
_Zeit_



Ich hasse die Zeit, mit Dir immer so kurz, ohne Dich immer so lang.
Die Zeit bewegt sich heute nicht...
Die Tropfen der Liebe verflüchtigen sich.
In den Laken noch, dein Geruch...
Ich schleiche mich ins Bett ein, es riecht an Kuchen, es riecht an Liebe.
Ich vermisse Dich. Ich will Wind sein, um deine Haut streicheln zu können.

Im Spiegel noch, dein Gesicht und dein Lächeln... Ich will Sonne sein, um deiner Haut Helligkeit zu geben.

In meinem Herzen noch, deine Erinnerung... Ich will Gespenst sein, um dein Körper zu stehlen.

Ich hasse die Zeit, die mich von Dir entfernt... und die sicher Dich überzeugt, mich zu vergessen... Laß Dich nicht von ihr verführen! Meine Liebe für Dich ist stärker als diese Lügnerin...


XV
_Moussalath_






XVI
_Lune_




Que la lune était belle,
Ce soir à la chandelle,
On aurait dit un ange
Elle a pris ton visage
Et tes yeux de velours se sont posés sur moi,
Une caresse à chaque fois
Et mille papillons qui colorent mon crâne
Rempli du gris parfum des canaux de la Seine...
Et dans mon coeur, un grand vacarme,
L'amour d'une femme sans armes,
L'amour d'une femme sans voix.
Ton visage me touche à tel point que les larmes
Coulent de tout mon corps et inondent la ville,
Cette ville trop grande,
Cette ville cruelle,
Dans laquelle se perdent les amants meurtris.




XVII
_Pluie_



Cinglante
Est la pluie,
Cinglée moi,
Je suis,
De t’aimer toujours.

La pluie
Fouette ma joue,
Toi tu fouettes mon coeur,
Les gouttes, une à une, effacent mes larmes,
Mais n’atteignent jamais le profond de mon âme
Qui brûle pour toi d’amour…

Le vent souffle... et attise ma souffrance,
Il sème en moi les germes lourds de la démence.




XVIII
_Ya_



Ya no sé muy bien en qué idioma
Ya no sé muy bien cuándo
Mi alma encontró la tuya
Una mirada bastó
Larga e intensa
Cuando para el tiempo.

No sé si te diré algun día
Cuánto, cómo, dónde, ya te he querido
Ni porque ahora ya
No te quiero.


XIX
_Songes_



Il n'y a de vie que dans les songes,
Nous sommes morts en réalité.
On rêve, on plonge,
Et l'on ne veut se réveiller.
Tout est léger dans l'au-delà,
Même la douleur ;
Et l'on repeint mille fois
La même chose en mille couleurs.
On dit "je t'aime" sans barrière,
On pleure, on rit, on court, on chante, tout à la fois!
Et jamais une prière
Ne reste sans écho de voix.


XX
_Liebe_



Ich vermisse Dich.
Jede Sekunde, die vorbeigeht, ist ein Gedanke an Dich.
Jede Nacht, vor dem Einzuschlafen, ist eine Träumerei mit Dir.
Und von dem Augenblick ab, wo ich träume, fühle ich Dich in meiner Nähe,
berühre ich Dich, und fast kann ich deine Hände küßen.

Alles ist süß, alles ist warm, jedoch zittert meine Seele...
Ich erreiche grenzenlosen Spaß aber wenn ich erwache,
erscheint mir wieder die Verwirrung meines Herzen...

Mein Herz... ist auf Dir gestolpert... Ich hätte aufpassen sollen.
Mir ist satt Dich alleine zu lieben,
aber was ist die Liebe ohne Einsamkeit?


XXI
_No reconozco_



No reconozco en tu sonrisa
A la diosa que amé
No reconozco en tus ojos
La mirada del amante.
No reconozco en tus palabras
El sonido del amor…

Tú, dices que me quieres
Y yo sigo queriéndote
¿Qué nos pasa entonces ?
Ni tú, me lo puedes decir…

No reconozco en tu belleza
La magía del ‘quizás’
No reconozco en tus besitos
La fuerza y la pasión
No reconozco en tus silencios
La llamada del amor…

Eres para mí una extranjera
Sin embargo sigo
Añorándote.
¿Qué me pasa ? No lo sé…
Ni tú me lo puedes decir.


XXII
_Viento misterioso_



Tú, viento misterioso
Que en mi pelo a veces soplas
No sabes cómo me gusta
Respirarte...
¿Me oyes ?
No me oyes, ya lo sé…
Viento misterioso, pasas...
Y contigo llevas
Mis gritos, mis lágrimas
Y a veces mis sueños…
Yo me quedo sola
Sola y despeinada
Y de tí me queda
Viento misterioso
El recuerdo de tus caricias...


XXIII
_Dis moi_



Dis moi si toi aussi le soir en t'endormant,
Tu tentes d'inventer des histoires d'amants.
Histoires où je veux caresser tes cheveux,
Vies où je me perds en l’éclat de tes yeux.

Dis moi si toi aussi avant de t’assoupir,
Tu dessines mon corps pour trouver le plaisir
En caressant le tien, tes lèvres entrouvertes
Imaginant ma bouche, passionnément offerte.

Dis moi si toi aussi pour trouver le sommeil,
Tu fermes les paupières, et belle merveille,
L’oreiller froid se change en ton sein chaleureux
Où je pose ma joue... et rêve pour nous deux.


XXIV
_Ella_



Ella es como una estrella fugaz
Desapareciendo con su belleza
Y se queda en la mente
La luz de su imàgen
Y en el corazòn
El deseo de que el tiempo haga marcha atras

Ella es como el sol al almanecer
Que sin moro me despierta mientras estoy soñando
Vete ! Luz agresiva !
Pero dàme otra vez el calor de tus besos

Ella es como una ola del mar
Que contra el roc de mi corazon se herida
Su vaivén incesante acabarà
Deshaciendo el hielo de mi alma


XXV
_Stroke_



Prendre la mesure de mon corps, y mettre des contours. Une caresse, une seule... Infinie...
Qu'elle me dessine à travers toi, qu'elle me fascine, me façonne.
Prendre la mesure de mon corps, y mettre des contours.
Une caresse, une seule...


XXVI
_ Le sexe pour le sexe_






XXVII
_Nibelung_



Un esprit, un vent
Lumière
Impalpable et furtif
Un lutin... passe
Silence agité, soufflé


XXVIII
_Du !_



Bühne,
Licht, Ton, und...
Welt !
Sonne, Lärm und...
Du !
Farben,
Spektrum und Harmonien
Stehst Du auf meiner Bühne
Sitzt Du vor meiner Welt !


XXIX
_Aporia_




Поцелуй меня
Embrasse-moi
Comme un rêve sans fin
Un tourbillon
Une onde, infiniment
Prends-moi
Embrasse-moi
Поцелуй меня

Long baiser
Chaleur humide où s'enlacent nos sexes
En un songe et nos cerveaux complexes
Plaisir en nombre où l'extase
Se projette
A la chair en de multiples dimensions.

Nos paumes se joindront,
Sans moiteur,
Et nos doigts écartés,
Prolongeront extrême au fin fond du vortex
La douce sensation,
Endorphine qui se pâme
Quand pour s'équilibrer nos âmes
Chercheront au hasard
L'ultime
Stimulation...
Comme un rêve sans fin et tout encore une fois,
Поцелуй меня !


XXX
par ArnO K.
_Sensation_



Solitude et silence
Avec ce seul tourment
De ce trait de fragrance
Qu'une fleur, humblement
Porte vers mes narines
Une odeur généreuse de suave cyprine
Epicée, langoureuse,
Elle coule à loisir, m'envahit tout entier
Me laissant son plaisir comme digne héritier.
Et ensuite, lassé de m'exciter il part !
Sa vie déjà passée m'abandonne.
Trop tard !


REMERCIEMENTS ACKNOWLEDGEMENTS



Merci à ArnO, Mel, Manuri, Gernot B. aka Ger', Alain Chanel, Samir, Dahou, The Loughborough Echo, Aude K., Paquito aka La Ballena blanca, Nathan Symes, Dominique Marie, Mémère Alice, Dirkchen aka Mon grand Ciel bleu, JuanJo, Karl aka Tschubi, la belle Kristin, Alexandra O, Patrice B. aka Winstub, aux trois Williams, à la tribu Fabio, Luca, Adriano, Fabrizzio.

Impressum

Texte: Ce livre, sous quelle forme qu'il soit, ne peut pas être vendu. © ж³-gg02echo, Geri G.Nevers, geri@gg02echo.net
Tag der Veröffentlichung: 15.10.2009

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