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Les fleurs de la Vainerie.




Je ne peux écrire, la vie m'en empêche,
de belles poésies si vaines et si fraîches
que je sais bien dès que l'amour me larde.

Je ne peux l'espérer, le travail s'attarde,
de brosser mes héro-hic ! paragraphes
pour lesquels demanderont mon paraphe.

Que faire des pensées si édifiantes
si ce n'est les joindre à cette fiente ?
« Songe tout d'abord à ta subsistance. »
Diable ! Que j'aime ma tendre potence !


Nos envies exquises.



Sur les rails de la mort, les poussins défilent
dans leur habit doré, et par lot de milles
les autres sont pressés pour rentabilité.

Ces maîtres d’industries, non par humanité,
confortent de paroles, veillent leurs employés,
pour s’en débarrasser tout juste désossés.

Ses cadavres exquis, je crois, satisferont,
et nos poches vides, nos appétits moribonds.
Hélas ! Nous demeurons des panses minables
qui se repaissent d’êtres plus misérables.


Les guerres perplexes.



Les mots si policés sont de vrais charniers
que des circonflexes peinent à dissimuler.
Or on se détourne ; personne ne les voit.

Pauvres défigurés, que le flot des mots noient,
livrés au supplice de l’amuïssement,
et soyons sincère, que tous déjà consent !

Il ne reste de vous que les circonflexes
jolies médailles qui laissent perplexes.
pour avoir survécu à l’assimilation,
l’apocope, l’aphérèse, aux contractions !

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Tag der Veröffentlichung: 22.08.2008

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