Cover

L’Enfance est faite pour rêver




Petite fille avance lentement.
Je sais qu’elle rêve en silence.
Ses yeux immenses qu’elle traîne
Trahissent son désir de monter sur scène.
Toutes les nuits, dans son lit, elle rêve de gloire,
Dans sa classe, qu’elle chante dans un piano- bar.
Ses rêves continuent quand elle regarde la télé :
C’est elle qu’elle voit enfin chanter.
Avec ses amis, elle invente des chorégraphies.
Elle chante et se laisse guider par ses envies.
Quand elle va au ciné, face au « Silverscreen »,
Elle vit, et c’est elle qui donne les répliques.

L’enfance est faite pour rêver,
C’est ce qui permet de grandir.
Petite fille pourra ensuite partir
Et aller vers ce qu’elle a toujours aimé.


Au fur – et – à mesure, qu’elle avance,
Elle se heurte à de dures réalités.
Mais elles n’entravent pas sa liberté.
Et patiente, elle sait que viendra sa délivrance.
Même si son c½ur est gagné par la solitude
Elle sait que tout ceci n’est qu ‘un prélude.
Elle est souvent tentée de baisser les bras.
Mais elle n’abandonne pas, et va pas- à- pas
Plus forte qu’avant et bien décidée
A faire entendre ses talents d’artistes,
Et à changer par son charisme cette société.
Sur sa tombe, jeune, elle veut des Améthystes.

Petite fille a réussi sa vie
Elle s’est battue à coup de rêves
Et a gagné cette éternelle trêve.

Elle a toujours écouté ses envies.
Elle a marqué l’Histoire et l’Art,
Alors, heureuse étoile, elle part.

© 1998 par Sandra Gablowski – tous droits réservés


Au pied du mur




Elle est assise là, les yeux dans le vide,
En silence, la télé l’empêche de réfléchir.
Elle ne veut plus penser, elle souffre livide.
Elle vient de perdre son travail.
Personne ne l’a soutenue.
Seule face à leurs sourires en tenailles,
Leurs hypocrisies, elle a ramé sans faiblir
Mais le coup de grâce est venu.


Le plus grand mur qui existe dans nos sociétés,
Celui qui nous sépare, nous ronge, nous vole nos libertés,
Le plus grand mur qui tue l’humanité
En toute impunité et sous nos yeux hébétés,
S’appelle PEUR IGNORANCE d’où vient l’hypocrisie
--------------------------toute lâcheté.


Il exerce le plus beau métier du monde.
Du reste, il en est encore plus que persuadé.
Mais depuis qu’il a commencé à enseigner,
Flotte dans sa bouche comme un arrière-goût immonde.
La réalité du terrain n’a rien à voir.
Il est assis dans le noir de sa salle de classe.
Il se sent si seul, vidé et sans pouvoir,
Comment aider à faire évoluer les masses ?
/ lutter contre la jeunesse qu’on brade, qu’on brasse.
Une chose, je crois, est d’importance :
L’action vient après la prise de conscience.
Il faut agir d’abord autour de soi.
Rien n’est pire que de perdre la foi.
Ainsi, ensemble, la réalité changera.
Il faut casser le jeu de la peur, de l’hypocrisie,
Qui depuis trop longtemps pourrit nos vies.
Garder cette flamme qui nous guidera jusqu’au bout du chemin
Et nous permettra jusqu’au bout de rester humain.
Au pied de ce mur déjà fissuré / tout reste à construire et à créer.


Dernière lacheté



Il est assis à son bureau, fatigué.
Il se frotte les yeux, comme s’il voulait chasser
D’un revers de manche un mauvais rêve.
Mais quoi qu’il fasse, il n’a aucune trêve.
Dans sa tête défile sans cesse la fatale scène,
Revivant son impuissance, ces chocs à la chaîne.
Il l’a laissée tombée en un acte odieux.
Il ne lui reste plus que les cernes autour des yeux.

Il sait bien que ses regrets ne servent à rien,
Que pour elle, ça ne change rien.
Il revoit ce visage tant aimé
Cette main qu’il a lâchée
Ce sourire qui la transfigurait
Cette démarche féline qu’il affectionnait.
Maintenant elle parle la langue des anges, il le sait.
Il porte seul sa culpabilité désormais.

Malgré les années qui passent
Il ne peut toujours pas se regarder en face.
Rien ne peut briser cette glace
Qui après sa mort a pris sa place.
Son sourire forcé cache mal son remord / pour un ½il avisé,
Qui le tenaille, lui rappelle qu’il a eu tort,
Qu’il n’aurait jamais dû la quitter
Ce soir-là, jamais dû suivre sa lâcheté.


© 2004 par Sandra Gablowski – tous droits réservés


Le 19 – 02 – ’02.

La vieille dame et son chien.




La vieille dame promène son chien.
Cela en fait rire certains.
Que savent-ils de ses lendemains incertains,
De la tristesse qu’elle traîne, comme elle traîne son chien ?

Ils ne voient pas dans ses yeux
L’éclat d’anciens jours heureux.
Ils ne savent pas la chaleur de son c½ur,
Et son espoir, son humanité, son honneur.
Ils ne savent pas qu’elle s’est battue
Et libre a souri, et forte a vécu.

Ils ne voient pas qu’elle est une part de la société,
Et que la communauté a beaucoup appris à ses côtés.
Ils ne savent pas combien d’amours,
Combien la vie lui a joué de tours.
Ils ne savent pas qu’elle en sait plus sur la vie,
Plus qu’eux n’ont et n’auront jamais appris.

Ils ne voient pas que sereine, elle attend la mort,
Cette mort qui a déjà brisé son sort,
Puisqu’elle a emporté sa raison de vivre, son amour,
Et tout ce qu’il y avait autour, toujours.
Elle sait que la Mort est un début.
Elle mourra comme elle a toujours vécu.

Ils ne savent pas qu’elle a encore tant à donner.
Mais dans cette société, elle commence à se faner,
Et espère encore en l’Humanité, en la sincérité.

Vous, êtres déshumanisés, ayez la décence
De la laisser vivre avec ses espérances.
Ne voyez- vous pas qu’elle porte en elle l’essence
De l’Humanité, de la tolérance, de l’Amourescence ?

Que savez-vous de la vie
Vous qui ne croyez en rien ?
Et pourtant elle vous sourit
Quand elle promène son chien…

Et qu’apprenez-vous de ce sourire ?
Oui, qu’apprenez-vous ?

© 2002 par Sandra Gablowski – tous droits réservés
A Amboise, le 01 – 03 – ’02.


HAINESCENCE




Je vois cette petite-fille qui court.
Peu- à-peu elle a le souffle court.
Elle se débat, frappe forte et nue
Dans les ténèbres dures et crues.
Elle connaît l’Ennemi, elle le sent.
Sa proximité fait brûler son sang.
Elle sait sa puissance et son regard,
Comment lui pardonner, c’est trop tard.


Elle est prise entre douleur et haine.
Elle ne fera jamais taire sa peine.
Elle veut les prendre un à un
Et les détruire de sa propre main.


Je vois cette petite-fille dans mes bras.
Elle voudrait pardonner, mais encore se débat.
Elle sait qu’elle ne doit pas tomber dans l’intolérance.
Mais comment peut-elle conserver tous ses sens,
Quand elle est passée aussi près de la déchéance ?
Elle ne recule pas devant son destin,
Elle sait déjà ce que sera demain,
Par quelle main tout prendra fin.

Pourtant elle voit mon essence.
Pourtant elle sait que la vengeance
Ne doit jamais mener la danse.
Mais que faire quand on peut avoir une chance,
De lutter, de se battre contre la Hainescence ?
Comment rester humaine contre l’Intolérance,
Quand le pardon lui paraît être une malchance…


© 2002 par Sandra Gablowski - tous droits réservés
A Amboise, le 01 – 03 – ’02.


LE REVEIL



A quoi bon vouloir gagner
Tout ce que nous propose la société,
Puisque sur terre dans une vie,
Je sais que rien n’est jamais acquis.
Et toujours malgré moi, je crois
A quoi bon vouloir se battre
Contre des statues de plâtre,
Tout ceci ne peut être en vain :
Puisque nos combats quotidiens
Le réveil est pour demain.
Dans le fond ne changent rien.

A quoi bon vouloir espérer
Pouvoir changer l’Humanité,
Puisqu’elle se laisse manipuler
Par des vautours de papiers.
A quoi bon vouloir croire
Que l’Homme est bon.
On connaît tous la chanson.
Ce ne sont que déboires illusoires.

A quoi bon vouloir s’engager
Pour créer une meilleure Humanité,
Puisqu’elle ne veut pas changer,
Puisqu’elle est en stade rêvé.
A quoi bon vouloir partager
Puisqu’ ici règne l’individualité,
Puisque si la générosité a un sens
C’est pour calmer sa conscience.

L’ « A quoi bon » disparaît
Quand je vois des éclairs d’humanité.
Dans les yeux des passants
Je n’ai pas perdu mon temps.

Wach auf ! Wach auf ! Gib nie deine Träume auf !!!


© 2002 par Sandra Gablowski – tous droits réservés


Du 01 Mars au 01 Avril 2002.



A mon frère d’armes.




Je me vois courir dans cette rue.
Deux hommes me poursuivent,
Deux, trois coups que j’esquive.
Je me bats à main nue.
Je commence alors à plier,
Mais ne suis pas encore résignée.

Au fond de moi Au fond de moi
Cette certitude. Cette certitude
Je ne gagnerai pas J’ai besoin de toi,
Avec la solitude. Sortir de ma solitude.

Je te vois à côté de moi
Tu as surgi comme un chat
Et avec moi, tu te bats.
Je nous vois dans cette rue sombre
Eclairée depuis qu’on a vaincu l’ombre.
Au prochain combat, je sais que tu seras là.


Je prie parfois
Pour que tu viennes
Pour qu’on brise nos chaînes.
Ensemble on vaincra.


Je recherche ce frère d’armes
Qui m’épargne bien des larmes.
Je l’ai peut-être trouvé en toi.
Je le saurai au prochain combat.

Je ne sais pas où ce combat nous mènera.
Il nous guidera, peu –à-peu nous illuminera.
Et du sommeil, nous sortira… Alors, on comprendra.


Dans nos yeux Seule cette certitude
Le même feu, Qui me brûle
Par nos doigts Comme un prélude
La même foi Ouvrant sur d’autres bulles,
Sous notre écorce Bulles immenses de vérité
La même force. Bulles criantes de vérité.


Toi et moi pour inonder le monde
D’humanité tout à la ronde.
Toi et moi avec l’insolence
Pour que cette ronde ait un sens.
Toi et moi pour sauver l’Amour.
On se l’est promis un jour.

Ce rêve malheureusement s’achève.
Je prie pour qu’arrive dans ma vie une trêve,
Car de solitude et d’amertume je crève.
Je me promène, je traîne mon cafard,
Quand dans une rue, je croise ton regard,
On se reconnaît, la nuit retrouve son nectar.

Voilà notre histoire,
Mais qui la croira ?
Restent les miroirs,
Qui renvoient,
Cette image similaire
De nos deux âmes fières.


Trouble d’une rencontre
Dans un jeu d’ombres…


© 2002 par Sandra Gablowski – tous droits réservés


Hitondelles errantes



Dans les ruelles sales et abandonnées
S’avancent les hirondelles aux ailes brisées,
Les mains vides et les yeux désespérés,
Sans aucun but, ne sachant où aller.

La cruauté de la réalité les enferre
Chaque jour d’avantage dans ses serres.

Ils sont enfermés derrière les barreaux
De la faim et des profits politiques.
Depuis toujours ils connaissent leurs bourreaux
Baissent la tête et enfin suivent la musique.

Certains gardent en eux cette flamme pure
Et ils se préparent pour le grand voyage
Un éclat d’espoir brille dans leur âme dure,
Mélange de résignation et de courage.

Ils arrivent alors sur d’autres rivages
Où la survie est chose plus facile,
Mais ils n’oublieront jamais ces images
D’actes d’horreur, sans survie possible.

Dans leurs yeux restent à jamais gravés
L’horreur de toute cette inhumanité.
Dans leurs traits restent à jamais marqués
Leurs souffrances par le monde abandonnées.


A Han Scholl




Là où les enfants n’ont plus d’espoir
Où l’humanité reste dans le noir
J’ai vu des hommes agir et sourire
Avec des enfants et les faire rire.

Ils luttent et donnent leur vie sans relâche
Contre un monde et des sociétés lâches,
Qui laissent mourir leurs enfants, l’avenir,
Préférant le profit politique, inique.

Ces hommes redonnent une vie aux enfants
A l’âme brisée, aux regards si blancs,
Et ils arrivent ainsi à partir
Ne plus suivre cette musique diabolique.

Ces hommes sont un bien inestimable
Derniers remparts d’humanité stable
Contre une forte déshumanisation,
Un monde en pleine ébullition.

Il faut les suivre et les protéger.
Ces hommes sont souvent en danger.
Certains veulent les faire taire et tuer
Car ils savent et veulent dénoncer.

Oubliés par la communauté
Ils ont peut-être déjà été tués.
Ils ont peut-être déjà été tués.


Inhumain



Certaines fois, la réalité est une capsule plus qu’amère.
Depuis ce soir-là, j’ai ces images sans cesse dans ma tête
Reflets d’une inhumanité croissante et mortifère.
L’image de ce lâche dirigeant
Me renvoie les cris implorants
De son peuple et de ses enfants
Mourants dans un monde indifférent…. En Nord-Corée
Ces nombreuses hirondelles errantes
Aux ventres creux et aux ailes cassées
Ont dans leurs regards cette chute lente
Dans cet enfer déshumanisé………… En Nord-Corée

Ils avancent telles des ombres vidées
Par la faim et tout ce qu’ils voient.
De se taire ils sont obligés
Obéir semble être la seule voie……En Nord-Corée
Des hirondelles tentent l’évasion
Vers un pays sans compassion
Mais la survie y reste meilleure
Han Scholl y a montré son c½ur…pour les sauver

Han Scholl a eu le courage
De parler de cet outrage
Qui au nom du sacré profit
L’enfance et l’avenir sacrifie………en Nord-Corée
Dans le proche village chinois
Han Scholl est toujours attendu
Est-ce qu’on lui a cassé la voix ?
Retrouvera-t-on son corps perdu… en Nord-Corée ?
Ne pas laisser ces orphelins
Dans ces hôtels mourir de faim.
Ne pas laisser l’enfance crever
Car ils rebâtiront la Corée.
Faire que ces hirondelles brisées
Fassent un jour un printemps doré.


Le dormeur de la Fac.




C’est un trou bétonné, morne, teinté de
Gris et de marron, avec de petites
Ouvertures sur de petites et ridicules
(Oh ! combien ridicules) salles.
On dirait que la colère du tonnerre a
Fissuré ces Murs, tâchés couleurs café.

A heure fixe, il vomit des masses couleur
Jeans, routinières, prêtes à passer dans
L’âge adulte, dans la Société, et déjà
Fatiguées de courir.

Des cris, des rires et des colère
Jaillissent du seul endroit vert dans
Le béton.
Une masse dans laquelle je ne veux pas entrer.

Là-bas y règnent l’individualisme, l’hypocrisie,
La fausseté, les adultes, l’argent, où on est seul dans la foule.

J’aperçois dans cet unique trou de verdure un jeune homme,
Blond aux yeux bleus, tête baissée sur un livre.
Le vent léger et doux caresse ses cheveux et
Les fait s’agiter sur ses tempes.

Son jeans est troué au côté droit.
Il dort en souriant. Son livre tombe à mes pieds, je le ramasse.
Et son sang tâche mes mains.
J’aperçois son arme, il est trop tard… je pars.


Sur vos ondes



Je suis assis au bord de la Terre
Et j’observe l’évolution de l’Humanité,
Qui, je dois l’avouer, m’atterre.
Je vous ai envoyé des messages
Par des Hommes, par des Sages.
Pourquoi vouloir faussement les interpréter ?

Il s’agit d’aimer et de respecter
Ses prochains, l’écosystème et
De savoir placer son être dans l’Univers
Et dans chaque acte y rester ouvert,
Pour pouvoir y puiser l’énergie nécessaire
Et avec d’autres faire perdurer et vibrer.

L’Amour est l’onde de vie
Sur laquelle vibre l’Univers,
Onde envoyée et renvoyée
D’entité en entité.
Le respect permet l’Harmonie
Sur laquelle vibre l’Univers,
Onde envoyée et renvoyée
D’entité en entité.

Ce qui est difficile pou vous à envisager,
C’est que l’Homme est fait pour l’immortalité.
Par son travail, son corps, son âme et son c½ur
Il peut transcender et avoir à sa portée
L’immortalité et l’ultime vérité.

Méfiez-vous des interprétations des Ecrits
Qui amènent souvent à des effets honnis.
Il faut savoir garder l’esprit critique
Et suivre l’enseignement caché en filigrane
Que je vous ai laissé, ainsi que cette flamme.


© 2004 par Sandra Gablowski – tous droits réservés


Mulhouse, le 01-02-2003.


MA RAISON D' EXISTER



© 2003 par Sandra Gablowski – tous droits
réservés


Moi, je ne peux qu'admirer
Le mystère reliant l'enfant à sa mère.
Moi, je ne peux qu'enfanter
Ces quelques pensées mises en vers,
Qui n'ont de sens sur Terre
Que si elles arrivent à tout bouleverser,
Pour tout recommencer, tout recréer.

Il arrive un moment
Où je dois forcément
Etre témoin d'une arrivée
Heureuse et tant aimée.
Alors devant moi
Défilent ornements,
Jouets et parures de soie.
Plus s'écoule le temps
Plus s'intensifie leur joie.

J'ai le sentiment
Dans de tels instants
Que la vie s'acharne
A me montrer le charme
De tels événements,
Qui me sont proscrits,
A tout jamais interdits.

Dans ces moments de jade
Alors je me persuade
Que la vie me ment
Et que cette joie en cascade
N'est pas le firmament.

L' Ecriture m'a tout donné Chacun a sa place
Elle est ma fertilité Et il faut l'accepter.
Ma raison d'exister Effacer les rêves tenaces
Ce qui me survivra Et malgré tout avancer.
Quand la vie me quittera. C'est la seule façon d'y .
arriver


Nos ames passées



En ce moment, à contre courant,
Je ne sais pas ce que je ressens.
Je ne crois pourtant pas t’avoir effacé.
Tu fais toujours partie de mon passé.
Tu restes le souvenir cuisant
De toutes mes vies passées.
Mais j’aimerais maintenant
Que tu appartiennes à mon présent.

En nous regardant dans ce miroir
Du temps, Maître rapace illusoire,
Je commence alors à me résigner
A ne plus te vivre qu’aux passés.
Nos fracassantes retrouvailles en cette vie
Ont été aussi intenses que folies pures.
Notre chute ne pouvait qu’être très dure.
Pourrais-je encore te vivre en cette vie ?

Cette question me hante jour et nuit,
Sans la chaleur de ton âme qui luit,
M’illumine et parfois m’obscurcit,
Sans ton admirable exigence d’âme
Qui me poussait toujours à descendre,
En bas, à frôler en moi notre flamme
Et apprendre à ne pas devenir cendres.
Cet enseignement en moi désormais vit.

Je crois être prête maintenant
A t’affronter sans me consumer,
En souffrant moins qu’avant,
A donner le meilleur de nos sentiments.
Une seule question subsiste :
TOI, le veux- tu ?
Dans ta vie, est-ce que j’existe ?
Pourquoi te tais-tu ?


A MULHOUSE, le 19-11-2003 A Mathieu
© 2003 par Sandra Gablowski – tous droits réservés


Overdose



Partout où nos yeux se posent
Règnent la violence et l’overdose.
Notre mal-être grandit, s’éloigne l’osmose.
Les valeurs chutent, loin est la rose.

Perte des repères,
Dans un monde mortifère.
Pas une larme ne coulera
Quand tout disparaîtra.

Par cette course à l’extrême, devenue reine,
Dans l’exaltation de nos sens,
Et l’égocentrisme ambiant,
Nous comblons le sang dans nos veines.
Inconsciemment nous savons
Que nous sommes consommés
Par la société et ses illusoires réalités.
Autant s’enfuir dans ce monde rêvé,
Puisque dehors grandit la cruauté,
Qu’ aucune place nous est laissée,
A part celle de consommateur consommé
A part celle de la jeunesse bradée.
Vous tremblerez quand nous crierons…


Se transcender




Tu es revenu vers moi
Quand le ciel était au plus bas.
Mais c’est plus cruel pour moi,
Car je ne peux pas être avec toi.
Etouffer ces sentiments si brûlants.
Il me semble que ce ne soit pas le temps
D’être ensemble…

Seulement, il faut que j’apprenne
A être patiente, à vivre dans ton sourire.
Nos échanges très loin nous entraînent
Et nous permettent de nous construire,
De nous grandir, de nous épancher,
Car seulement avec toi je peux partager
Ces idées-là qui nous rassemblent…

Nos yeux sont comme des miroirs,
Brillant d’un secret et fort espoir
De nous voir un jour ensemble
Avec un petit monde qui te ressemble.
Nos regards nous font aller plus profondément
Sonder nos pensées, nos sentiments
Qui pourront alors s’exprimer par nos corps,
Transcendant enfin nos c½urs, nos âmes et la Mort.

On est sur cette mystérieuse Terre
Entrons sans peur dans la lumière
Pour que par la lumière
Et laissons la nous façonner
On soit enfin transcendé
Pour pouvoir ensuite irradier
Et qu’on puisse un autre monde gagner.
Et peu à peu le monde changer.
Je ne peux que par toi y arriver.
Je ne peux que par toi y arriver.

Assemblons nos cultures

Partons à l’aventure.

© 2004 par Sandra Gablowski – tous droits réservés


Un lomg chemin




Un coup de fil, un entretien,
Ils se jettent à corps perdu dans la recherche
Qui bouleverse leur destin,
De cet être soleil à la peau de pèche.
Tel une entaille surgie de nulle part,
Les voilà engagés dans cette étrange pêche,
Qui d’un coup les assaille sans fard.
Aux faces et aux formalités plus que revêches.
Désormais, ils en ont conscience :
Ils savent que ce chemin est fait de patience.
Le verdict est sans appel.
Leurs pas sont guidés par l’espérance.
S’accommoder de ces circonstances
Surtout, ne pas jouer le jeu de l’impatience
Leur semble plus que cruel.
Tout faire pour ne pas tomber en désespérance.
Ils pleurent et maudissent le ciel.
Ce long temps d’attente, ils le savent, est nécessaire
Aucune progéniture ne sortira d’elle.
Car cette aventure ne doit pas rester éphémère.
Mais à deux ils sont bien plus forts.
Ils savent utiliser ce temps pour se construire
Ils décident d’aller contre leur sort.
C’est de cette façon que la vie va leur sourire.

Ils recevront ensuite leur plus beau cadeau,
Cet être soleil qui va leur sourire et rire.
Dès ce moment, il fait partie de leur vie.
Ils veulent déjà lui offrir ce qu’il y a de plus beau.
Sans cette patience dure mais inévitable,
Que d’autres ne supportent pas,
Et qui les poussent même à l’achat,
L’aventure aurait pu prendre un tour détestable.
Ils reçoivent enfin leur plus beau cadeau,
Cet être soleil qui leur sourie et rie.
Dès le début, il faisait partie de leur vie.
Ils vont pouvoir lui offrir ce qu’il y a de plus beau.
Sans cette patience dure mais inévitable,
Que d’autres ne supportent pas,
Et qui les poussent même à l’achat,
L’aventure aurait pu prendre un tour détestable.
Un être humain, si petit qu’il soit, avec ses droits,
Ne devrait pas être l’objet d’un ignoble achat.
La misère est créatrice d’inhumanité,
Que beaucoup trop savent bien exploiter.

A Mulhouse, le 30/11/2004

Leur Alya



Ils ont appris, il y a quelque temps déjà,
Avec larmes, cris, force et fracas,
Qu’au sourire de la vie ils n’auront pas droit,
Que le cri d’une naissance ils n’entendront pas.
Ils ne peuvent se résoudre au vide de leur foyer,
Des rires résonnent dans leur maison imaginée.
Alors ils décident d’avoir ce dont ils ont rêvé.
Ils avancent dans cette procédure déshumanisée.

Ils partent faire leur Alya.
En leur c½ur ils ont la foi.
Ils ramèneront chez eux
Cet être lumière qui a besoin d’eux.
Ils veulent juste lui donner du bonheur
Pouvoir échanger avec lui
Plus qu’un éclair de vie
De l’Amour, des valeurs, leur c½ur.

Sur cette Alya, il y a beaucoup de cratères.
Mais à deux, c’est plus facile de surmonter
Cette attente, cette patience dure et mortifère.
Sur cette longue montée, pour ne pas tomber en déroute,
Ne pas se laisser tenter et envahir par le doute,
Ils se regardent et savent s’apaiser, ensemble.
Rester humain dans cette quête est l’enjeu, il semble.

Leur c½ur, après quelques années, est à la fête.
Cet être lumière qu’ils cherchaient, les a trouvés,
Leur a souri cet après-midi, les a enchantés.
Pour l’accueillir leur maison est déjà prête.
Avec lui s’achève leur Alya, leur parcours
Autant humain que spirituel, avec humour.
Tout est parti d’un sourire du c½ur imaginé
Et tout se termine par un sourire réalité ….
De cet être, conclusion de leur Alya et qu’ils nommeront ALYA.

© 2004 par Sandra Gablowski – tous droits réservés

Le 02-03-03, Train Paris -Mulhouse.


Lose ourselves



I saw you coming
Through the crowd.
You were sadly smiling.
In your eyes' reflections
I could see my feelings.
We tried to find a solution.
We couldn't follow this road
Together, here it had to be ending.

You know, we are right
Otherwise we lose ourselves
In an ocean of violence and darkness. Because we're too proud now
because we're too young now
Not to stand our souls anymore.
to destroy ourselves at the door,
We don't want to go through
Please, keep seeing this light
Even if you're in the deep darkness.


We felt the shadow of hate
Growing deep inside in our heads.
We didn't want to be toys of Fate.
So we could go far away, ahead.

Can you hear my heart-dove?
I hope my true love
Will fly you above
And lead you to the final attack.
So You could win at the final act.

And finally join me
Not in Death, but in Heaven
We could built in this world,
With all the love we're given
To survive against Humanity
And all its bad and sad habits.
I'm still waiting for you
And still working for better time.
I know, one day you'll be mine.


© 2003 by Sandra Gablowski – all rights reserved


Le sage



Il se promène depuis la nuit des temps
Parmi les hommes sur cette terre mourante.
On peut lire dans ses yeux la compassion
Et une infinie douceur, douce passion,
Qui le pousse encore à aller plus loin
A croire en l’évolution de l’être humain.

Juste une question qui le hante sans fin
Quand feront-ils de la terre leur paradis ?
Quand trouveront-ils l’harmonie et ses liens
De beauté, d’amour qui unit sans fin ?

Il se promène depuis la nuit des temps.
A chaque époque s’associe des scènes sanglantes.
Sa mémoire résonne encore des cris des enfants oubliés,
De multiples massacres et cruautés.
Mais dans son regard luit encore une flamme
Quand se réunissent des hommes et des femmes
EN un élan de révolte et de solidarité.

Juste une question qui le hante sans fin
Quand feront-ils de la terre leur paradis ?
Quand trouveront-ils l’harmonie et ses liens
De beauté, d’amour qui unit tout sans fin ?
Je me joins a lui par cette prière,
Qu’on trouve un jour l’éclair
Que par l’harmonie et l’union des c½urs
Nous nous élevions sur cette terre
Et accomplissions enfin notre but, sur cette terre.


Période étrange

08-09-2007


C’est une période étrange et amère
De son âpre dureté vient sa richesse.
Chaque jour, cette lente perte de repères,
Dans ce changement, y puiser la sagesse.

S’apercevoir, dans son propre son regard
Que la personne qu’on voit dans le miroir
N’a plus le même feu au fond des yeux.
On y lit son évolution en profondeur.
Est-ce que c’est pour autant tout pour le mieux ?
C’est dur de savoir dans toute cette langueur,
Et dans ces turbulences, qui près du c½ur
ont depuis peu élu domicile, graciles,
Ce qui nous rend bien sûr plus fragile.

Ce que je préfère dans ces moments-là,
C’est de savourer la liberté trouvée.
Le vent qui souffle de tous les horizons,
Les portes qui s’ouvrent aussi là-bas,
Les sourires offerts et paroles envolées
Qui font du bien, au c½ur, tout au fond,
Le plaisir est ensuite bien plus grand,
Quand les efforts sont enfin récompensés
Debout, à la fin de ce temps insolent.


Sentiments sans connaissance

08-09-2007


Sentir quelque chose grandir en soi
Briller et entourer le c½ur de soie.
Voir dans les yeux naître une étoile,
La lumière s’ouvrant comme un pétale.
C’est ce que je vois dans le miroir.
La seule question est : pour qui ? Pour quoi ?

Je garde un secret au fond de mon c½ur
J’avoue que parfois j’en ai peur.
Ce sentiment qui vient m’envahir,
Et fait mes yeux enfin sourire,
N’a aucune raison apparente d’être,
Ce qui après coup renforce mon mal-être.

Se sentir follement amoureuse
D’un visage pur que je connais pas,
Qui semble me sourire à travers moi,
Un nouvel éclat, lumière langoureuse.
Savoir que tu es là, à côté de moi,
Je peux sentir ta présence, sans te voir.

C’est pourtant déroutant et dur.
J’ai l’impression d’aller au mur.
Aimer quelqu’un qu’on n’a jamais vu
Mais qu’on connaît depuis toujours,
Dont on connaît les plus purs contours.
De cette longue attente je n’en peux plus.

Au détour d’un chemin clair,
En pleine nuit, je sais que je te verrai.
Nos regards se mélangerons et
Nous comprendrons ces sentiments
Qui nous habitaient et nous liaient
Depuis toujours et pour longtemps.


Best regards


08-09-2007


My dear, this little letter to let you know
My dear, your choice is my sorrow
In these sad days, the sun shines,
But it doesn’t touch my heart,
I Can’t fly high through the skies.
In your eyes I used to see my freedom.
For you I opened my secret kingdom.
And the situation here is pretty hard
To see you touching sweetly her hand,
To see you watching her that way.
It just feels like my breathe’s taken away.

I smile when we stand at that door face to face
But don’t you feel the hell in my brain?
I smile when we stand at that door face to face
But don’t you see the darkness of my pain?

My dear, this little letter to let you know
My dear, your choice is my sorrow
It just feels like an endless fight.
I can see how disappear the light
And how my sorrow paints me in gray.
When you’re speaking to me that way
You’re to me more and more irresistible
And my soul seems to be more breackable.
I don’t know if I took the right decision
But now my heart had to do opposition
If I’m able to do it, maybe, I’ve to try,
I will forget you, baby, so good bye.

I saw a cute blueyed guy in the bar.
See you soon, take care and best regards.

Sincerly yours, your friend forever, I hope so.
Sincerly yours, it doesn’t matter, I hope so.


Hypocrisie

2006

Ces visages autour de moi,
Mouvements souriants,
Qui au bien me font croire
Mais ont des yeux gluants,
Un timbre de voix charmant.

Regards, paroles et atours,
Tout ce qui les entoure,
Pue le faux et l’hypocrisie,
La pire de toutes les hérésies,
Qui s’immisce telle une folie.

La puanteur les envahit
S’enroule autour de leur bouche
Et touche tout autour,
Je me bouche le nez
Pour ne pas étouffer
Les regards malades
Pour mieux m’engloutir,
Et me faire défaillir
Je les laisse glisser
Et je continue, pure bravade,

Sans me laisser jamais toucher
Tel un serpent inflammable,
Fléau inodore du diable,
Cette odeur désagréable,
Se répand très rapidement,
Contamine l’environnement.
Avec mon sourire comme déviance
Et dans mes yeux l’insolence.


Elle se fige dans leurs sourires
Mais qui ne savent plus rire.
Sans qu’on puisse le définir
Ça commence alors à pourrir
Entre les Hommes, pour l’avenir.

Puis leur teint devient vert,
Et l’égoïsme leur est cher.
L’odeur, ils ne la sentent plus
Mais la propage toujours plus.


Sur le fil du temps

08/08/2007

Ce songe m’entraîne loin
Jusqu’aux portes de mon destin,
Et je ne sais pas pourquoi,
Mais l’air change autour de moi.
Les images défilent et me sourient.
Tout se mêle en ce point, juste ici.
Passé, présent et futur se lient
Et je bois le calice jusqu’à la lie.

Je danse sur le fil du temps,
Sais la raison des événements
Qui traversent ma jeune vie
Et m’ont menés jusqu’ici.
Légère sur ce long fil ténu,
J’ai pourtant peur qu’il se casse,
Que ces images ingénues
Disparaissent dans la masse.

Viens avec moi danser sur le fil
Mais soudain, sur cet écran,
Là tu apprendras à me connaître,
Versatile, labile et fragile, Dans notre danse sensuelle et fragile
Je te vois sourire, franc
Et l’osmose atemporelle de nos deux êtres
Profond, intelligent.
Avoir vu et traversé tout le reste
M’est désormais vraiment égal
Puisque mon chemin céleste
M’a mené à toi, mon tendre égal.

Bientôt nos yeux se reflèteront
Comme des miroirs jumeaux.
Ensemble alors nous partirons
Pour une vie aux flambeaux.
Ne sois donc pas étonné
Si je te dis que je te connais,
SI je t’avoue mes rêves insensés,
Que sur mon fil avec moi tu dansais,
Que nos âmes depuis toujours s’aimaient,
Que c’est toi qu’impatiemment j’attendais.

Et qui sait, si tu le veux,
Si tu es de taille et sérieux,
Alors avec moi, tu les verras
Peut-être ces images, ces miroirs.
Je t’apprendrai à danser sur le fil
Et à me rejoindre sur cette île.


La porte fermée

02/10/2007


Tu as encore fermé la porte,
Je te laisse encore partir
Il faut que je le supporte.
Et la tombe de mon âme fleurir
Le diable pour autant ne t’emporte
Car je ne peux qu’en souffrir
Tes raisons sur tout l’emportent.
Mais jamais je ne pourrai te le dire.

Je sentais que tu cherchais autre chose
De toute façon je serais partie
Malgré nos discussions et notre osmose.
La route devant moi me sourie
Alors pourquoi ne pas tenter l’overdose,
J’avais peur qu’à la sortie
Et loin de moi prendre d’autres poses.
Je ne puisse assurer dans ta vie.

Moi aussi, il fallait que j’avance
Et ailleurs tenter ma chance,
Avec tolérance et insolence,
Courage et plus que de la patience.

Se séparer pour se construire,
Car on s’empêchait de grandir
Et on finissait par se détruire
Même si on pouvait en rire.

Dans ma tête tourne une litanie obstinée
Qui m’empêche parfois de respirer.
ET SI j’étais malgré tout restée ?
ET SI tu avais essayé ?
ET SI nous n’avions pas changé ?
ET SI ces mots nous avions échangés ?

De toute façon, c’est du passé
Qu’il faut éviter de remuer.
Cela n’a plus d’importance,
Je suis dans l’acceptance.
Mais on connaît tous les deux la vérité.
Je t’aime et toujours je t’aimerai.
Et à cela je n’y peux rien changer.
Je n’ai plus que ton sourire pour pleurer.
Je n’ai plus que mes yeux vides pour espérer.

Mais je vois quelqu’un entrer.
Mon enfer s’est enfin calmé.


Dans le métro

06/06/2002

Dans ma vie se promènent
Des désirs que je traîne.
Des rencontres dans un jeu d’ombres
Qui pourraient aboutir sans encombres.
Mais dans ces personnes vues,
Dans tous ces anges déchus,
Je ne te trouve pas
Je ne te vois pas.

Dans ma vie démarrent
Des trains qui m’amarrent,
Davantage me forcent à la pause.
Je sais il faut que je l’ose.
Mais dans toutes ces gares
Parmi ces regards hagards.
Je ne te trouve pas.
Je ne te vois pas.

Dans ma vie tout est passage
Et je suis son message,
Pour que l’Homme n’ait plus de rage.
Pour qu’il n’y ait plus de ratages.
Mais parmi ces paroles vécues
Qui mettent l’humanité à nu.
Je ne te trouve pas.
Je ne te vois pas.

Dans ma vie c’est l’attente
Qui de moins en moins me tente
Mais toutes les nuits me hante,
Et parfois fébrile, les enchante.
Alors ma vie défile comme un métro.
J’aperçois ton regard lumineux.
Tu me prends la main et, rétro,
M’entraînes où tu le veux….
…Vers d’autres cieux nébuleux.
Je t’ai trouvé ………. C’est ta réalité……….Que j’attendais.

Timeline

 

My favourite game – 

by Sandra Gablowski

 

1-When all around me is playing crazy,                                                              

When they want me to forget what matters,

I remember, we all are great creators

I just close my eyes and take it easy

 

It´s shining inside of me like a flame

Which calmly wanna attract and call you.

I know the more I play this gently game,

The more my lonely life shines bright and blue.

Against all appearances I am next to you.

 

2- My rules of the game are simple and fine.

Closing my eyes, I stand on the timeline

And go with the rapidity of light

To you, to our landscapes, to our lives.

 

Then I can feel your beautiful presence

And cherish our moments like joy´s presents.

I can hear us silently laugh and speak.

I can see us sweetly be strong and weak.

 

3- We sit in the garden under the sunset,

Remembering the first time we met,

Laughing, looking in the same direction,

Sharing the most beautiful emotions.

 

In my office, I can hear you coming

Your gently smile let me deeper breathing.

 

 

 

 

I can smell the chai, that you bring to me

 

 

4- And feel your sweet kisses on my dry lips.

I can see the light invading our house

When we take breakfast together in bed.

And the moon sees us playing cat and mouse

When we slowly move up and down, laid.

 

Now I am sitting in the underground

And playing as usual my funny game.

Your eyes told me that I was finally found

  • Your eyes made me finally hit the ground –

And that I was right to trust in our flame.

 

 

We recognize each other in an instant

Mirrors of our souls which reflect in one moment

The truth is, we know you were beside me all the time

We already love each other behind the timeline

 

 

 

 

 

Under the Paris´sky

 

The wind is quite warm and fine

The light´s shining bright, divine.

I can hear the cascade near me

And in me blows the harmony.

A gentle music grows in my ears,

Its message of wisdom through the years.

So I keep longer my eyes closed

To see better the reality exposed.

 

Suddenly I leave this state of mind

Your face appears like a shot in my mind.

I try to reject your picture far away

I sadly smile, I can still see you there anyway.

I´m still sitting in front of the waterfall

Trying to forget but you let me fall

Once again I smile to the emptiness

And let me kissed by the forgiveness.

 

I finally see your face totally disappear

And so do the sound of your voice.

The void you left is now shining

And the source of my new force.

I feel a presence next to me

I look around and now can see

That I´m not alone anymore.

And I have reached the other shore.

Well, thanx for this nice experience

Now begins for me a new chance.

I can read it on these new lips

Who can cherish me the way I am.

 

 

Under the Paris’ sky we took different ways

Under the Paris´ sky our past still lays

Under the Paris´ sky we lost the game

Under the Paris´ sky we lost the flame.

Experience of 2 hearts, no one´s to blame.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pearl necklace

 

I´m sitting down on the timeline

All surrounded by the white light.

I feel the joy coming in, gentle and fine.

Now vanish my reasons to fight.

´Cos I look behind the mirror

And I can see it clearly now,

This pearl necklace on my shoulders

Made of the tears I cried, my sorrow.

 

The pearls are sometimes heavy to carry

And I ask myself who´s gonna let me free

´Til I realize it was a lie

Real eyes realize real lies.

The joy in me is jumping higher

´Cos I see love shining brighter

And I understand love existing

Behind all broken hearts-pearls beating.

 

I´m standing alone on this timeline

And joy occupies fully my mind

I sweetly see the pearls vanishing

And their lessons still are present

Everyday I feel better living

In this forgiveness like a present.

 

 

 

 

 

 

 

 

Thankfully I let go one by one

All the Pearls, like little parts of me

Respectfully I remember what

These pearls left deep inside of me.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2  TL

 

The sun softly is shining on this forest.

The wind gentle is slowly blowing.

I´m wondering what´ll come next.

And I can feel the friendly trees growing.

My eyes are wide open on this place.

I can but share this moment of grace.

I suddenly see the sky opens two lines

And I´m surrounded by the starlights.

 

Two Timelines for Humanity

One makes it a slave

The other lead to Liberty.

Thank the critical mass of harmony

In the last one I´m giving my priority.

 

The first line shows me pictures of sadness

Where I can see people emotionless

They serve those who took their freedom

Live robot-like under the domination of “OM”

People are possessed by fear and doubts,

And want to be saved from a divine hand.

But the one who brings promises and solutions

Will make fail Humanity with all its options.

 

 

 

 

 

 

 

On the second timeline I can see now

How people become awake and slow,

They focus on the essential, away from fear,

And enter in the real lovely, divine matrix.

This movement embraces all the earth,

Shines like a proof of the universal love.

After the dark and hard times of manipulation

Follow those of harmony, Knowledge and force of inspiration.

 

These two timelines disappear from my eyes

And moments of joy, Music, Love and Light

Blow through my soul and continue to shine there.

I´m thankful for all of this. I´m aware.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Impressum

Tag der Veröffentlichung: 09.04.2009

Alle Rechte vorbehalten

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